nous sommes partout

nous sommes partout

Un jour, j’ai poussé la porte d’un hangar tout pété

…nous sommes partout, même dans le vide
…patience, patience… ça charge

La première fois que j’ai poussé la porte de cet espace militant, une porte de garage grinçante, lourde, usée et pleine de tags, j’ai eu peur. Je me disais que ce n’était pas mon monde, que c’était un monde d’artistes qui ont plein de choses à dire alors que moi, je voulais juste que le monde aille bien. Ma tête était organisée en compartiments : tout y était bien rangé. Il y avait les artistes, celleux qui pensent le monde et créent des nouveaux imaginaires, et nous, les non-artistes, qui gérons le monde plus rationnellement. J’avais d’autres cases aussi, plein d’autres cases. Une case avec mes loisirs : quelques soirées dédiées au sport, une autre aux copines et, ce qu’il me restait, je l’investissais dans mon couple monogame et hétérosexuel. Les journées de la semaine étaient bien compartimentées aussi, à chaque jour sa couleur et son émotion. Il y avait la haine du dimanche, puisqu’il est suivi du lundi, le soulagement du mercredi, du mi-chemin… le mi-chemin d’un éternel cycle voué à recommencer chaque semaine. Même mes amiexs étaient compartimentéexs. Celleux de la teuf, celleux des émotions, celleux de l’intellect. Tout était bien rangé dans un esprit pourtant bordélique et chaotique, mais tout de même bien dressé. J’étais vouée à devenir douce, à l’écoute, un peu passive pour permettre aux autres, à l’autre moitié, de briller à ma place. J’étais vouée à devenir une personne de l’ombre, du privé, du care°. Les choses étaient faciles, car prédéfinies, rangées, lissées, polies.

Et vu que tu n’es pas la seule dont la vie est fragmentée et toute rangée, ben, ta petite bulle croise les bulles des personnes qui te ressemblent. Derrière chaque porte que tu pousses, tu rencontres des personnes qui te sont semblables : ces portes-là ne font pas peur, il n’y a pas grand-chose qui t’invite à remettre en question ta vie. Alors tu avances, tu passes d’une case à une autre, d’une cellule à une autre. Et le vendredi soir, tu racontes à tes amiexs ce qu’il s’est passé dans les différentes cases de ta vie. T’as l’impression que tu pourrais trouver beaucoup d’amour pendant ces moments, dans cette case-là, mais tu dois très vite la refermer, parce que c’est dimanche et le lendemain c’est lundi.

Ça, c’est jusqu’au jour où tu pousses, avec crainte, une porte nouvelle, la porte d’un vieux garage tout pété qui donne sur une espèce de hangar désaffecté. Il fait sombre, il fait froid, mais il y souffle comme un vent de possibles. Ces possibles ne semblent pas encore écrits, dessinés, tu ne sais pas quelles formes ils peuvent prendre et c’est bien pour ça que ce sont des possibles. Dans ce hangar, on t’a invitée pour casser l’entre-soi artistique, pour casser l’entre-soi blanc et privilégié. Non pas que tu représentes une autre catégorie que celle de la blanchité et du privilège, mais une personne semble voir en toi, une possible aptitude à créer du lien avec les gens. T’es pas vraiment sûre de ça toi, tu ne sais pas bien ce que tu sais faire ou ce que tu es. T’as l’impression d’être une sorte de pièce interchangeable dans une société qui valorise la spécialisation alors que toi, t’es dans le général, ce que tu sais faire, c’est soigner, accueillir. T’as beau penser qu’il peut s’agir de qualités, tu doutes, car on t’a bien appris à douter.

On vient te chercher pour te proposer d’organiser une sorte de « salon des sans-refuge ». Tu ne connais pas les sans-refuge, tu es entourée de personnes qui ont un refuge, mais tu te lances, tu sais que tu es une personne d’action, c’est le faire qui te permet de penser. Quand tu repenses à ce projet, il te semble beau dans sa sincérité, mais si naïf.

Alors bon, tu commences par gratouiller le bord de ta bulle qui semblait si hermétique. Tu pousses plein de nouvelles portes, toutes grinçantes, souvent taguées : des portes de squats, d’associations et parfois tu sors simplement dans la rue. T’as toujours peur, mais tu pousses. Ta bulle commence à s’effriter et à accueillir, en son sein, la réalité et le vécu d’autres personnes. T’ignorais tout d’elleux si ce n’est ce que disent les journaux, la culture populaire et les gens. Les mondes des sans-refuge et les mondes des avec-refuge ne se croisent pas. Les espaces et les temporalités ne sont pas les mêmes. Iels sont les invisibles, tu ignores leur existence, à part de temps en temps ce croisement de regard dans la rue, un échange plein de préjugés.

Cette fois, tu vas les chercher et tu vas leur dire qu’il y a un vieux hangar désaffecté, froid, qui pue la cigarette et la vieille bière où iels peuvent venir partager un moment avec toi, avec le collectif. Tu ne sais pas vraiment qui est « le collectif », ce n’est pas encore un concept très courant pour toi. Tu connais la cellule familiale, des individus, les groupes de potes, mais le collectif, c’est encore très flou et il n’est pas encore construit dans ce nouveau lieu. Le « elleux », tu le définis mieux, la catégorie est déjà créée et figée pour toi, par d’autres. Tu ne sais pas trop ce que tu leur offres. Un peu de chaleur humaine peut-être ? Tu es certainement encore bien formatée et tu as une image « humaniste » de toi-même. Humaniste dans le sens où, tu n’es pas encore féministe par exemple, tu veux l’égalité et non « la domination des femmes sur les hommes ». Alors, pleine de bons sentiments, tu vas tendre ta main blanche. Tu le fais avec beaucoup de sincérité, mais ta sincérité ne suffit pas à comprendre tout ce qui se cache derrière tes préjugés. T’y vas quand même. T’as besoin d’action pour comprendre. Alors tu pousses de plus en plus souvent la porte de ce garage. Le hangar se remplit peu à peu. Des mondes différents se côtoient, partagent un même espace. Se rencontrent-ils vraiment ? Tu le penses mais tu n’en es pas sûre. Tu sens bien qu’il y a encore un « elleux » et un « nous ». Le « nous » commence d’ailleurs à se définir petit à petit, réunion après réunion, même si tu ne parles que rarement en réunion. Tu es principalement entourée d’hommes blancs éduqués dont la rhétorique t’impressionne et dont la spontanéité ne te laisse pas le temps d’en placer une. Mais l’ombre te plaît ou du moins te convient. Elle est confortable. Tu en prends soin. Tu prends soin des relations qui se tissent. Tu laves aussi, tu ranges, tu t’impliques. Tu te donnes une raison d’être dans le groupe, dans le collectif. T’essaies de faire en sorte que chacunex trouve sa place et se sente bien dans cet espace. En réalité, tu as l’impression de ne rien faire de concret. Tu penses que c’est un rôle secondaire, car tous les rôles primaires sont pris.

Tu ne peux pas t’empêcher de te mettre à la place des autres. Quand quelqu’unex pousse la porte, tu sens à son langage corporel, à ses expressions du visage, si cette personne se sent à l’aise, si elle se sent à sa place. Si tu y lis le moindre doute, alors tu accoures, tu lui introduis le lieu, les gens, le fonctionnement, les codes. Tu ne souhaites à personne de ressentir cette désagréable sensation de ne pas être à sa place. Tu la ressens chaque jour, entourée d’hommes qui savent tellement mieux et plus que toi, entourée d’artistes qui ont tellement de choses à raconter.

Ce n’est que plus tard que tu comprendras que tu fais le travail de l’ombre, celui qu’on ne valorise pas : ce qu’on attend de toi. C’est un dû, même si tu le fais avec plaisir et que ça te remplit. Tu te donnes corps et âme et c’est lorsque tu donnes ton âme que tu te mets en danger et que la critique devient dure à avaler. Ce n’est pas ton esprit, ta réflexion qu’on remet en question, mais ta sincérité et la façon dont tu prends soin des gens.

Un jour, alors que tu cours partout pour organiser, ranger, prendre soin, on te sort l’épée de la justice, la fameuse épée de la radicalité, prête à te couper la tête si tu n’es pas dans la justesse, dans la pureté politique. Tu n’y as pas encore goûté, c’est encore la lune de miel militante. Tu penses que faire, c’est toujours mieux que de ne pas faire. Mais tu sens qu’elle se rapproche. Quelques tensions et quelques concepts sur l’antiracisme te parviennent. Tu sens que les choses ne sont pas si évidentes, mais tu ne t’attends pas à une sentence aussi dure. Et voilà que l’épée s’abat sur toi, sur ton collectif. Elle ne vient pas de l’extérieur, elle vient du centre, de l’intime, d’une personne avec laquelle tu as pensé, avec laquelle tu t’es construite et déconstruite. Elle s’abat avec une telle violence que tu ne peux plus bouger. Une lettre ouverte. On te dit que tu représentes ce qu’il y a de pire dans le racisme, que sous des airs de personne engagée, tu es la honte du militantisme, que tu perpétues le colonialisme, que ton être domine et écrase ce qui ne lui ressemble pas, que tout ce que tu as fait, donné, aimé, pensé est faux et que tu aurais mieux fait de rester dans ta bulle. Tu prends ça comme une accusation de ton âme et de ton cœur. Ton monde s’écroule. Tu avais encore tant à faire aujourd’hui, tellement de monde à accueillir, mais tu ne peux plus bouger. Plus rien ne fait sens, les larmes coulent et tu te réfugies sur un canapé avec un capuchon fixé sur ta tête. Tu as rarement ressenti une blessure aussi profonde. Tu es incapable de comprendre que ce n’est pas ton être profond que l’on remet en question, mais ce qu’on a fait de toi, tous les schémas de domination qui ont construit cet être qu’on exècre dans les espaces politiques militants. Tu portes en toi toutes les saletés d’une société oppressive. Tu n’es pas du côté des « bons » comme tu le pensais, tu es un peu comme tout le monde. Tu ne comprends pas véritablement le racisme et son aspect systémique : « tu as des amiexs noirexs », « tu travailles depuis 5 ans en Afrique de l’Ouest », tu ne peux pas être raciste, ça n’a pas de sens. La plaie est géante, tu veux tout abandonner, ta bulle était plus douce, plus confortable, on se rassurait entre privilégiéexs, on menait des combats charitables : la charité est confortable tant que tu n’as pas saisi qu’elle fait partie d’un système qui te conforte et qui ne remet pas en question tes positions sociales. Alors, l’espace d’un instant, tu veux baisser les bras. Il te semble que les autres aussi. Tu sens que ce collectif constitué depuis peu est fragile, que la blessure infligée de l’intérieur est peut-être trop grande pour pouvoir continuer.

Mais pourtant, assez vite, le corps collectif reprend forme, se relève, une tête après l’autre. Le cœur et le bide sont toujours blessés, mais la tête commence à comprendre de quoi il s’agit. La tête comprend que le collectif est constitué d’un groupe blanc privilégié qui fait des grands discours sur le monde et qu’il y a « elleux ». Ce « elleux » est composé de personnes qu’on continue à appeler « les migranxtes ». Iels fréquentent le lieu, mais iels ne sont pas dans le collectif1. Le collectif est constitué de corps identiques, les autres corps n’ont pas la même place. Les liens sont différents. Les mots de cette lettre ouverte te reviennent. Ils continuent à résonner fort, mais tu commences à comprendre ce qu’on veut dire par « déconstruction ». Tu comprends que ce n’est pas un chemin intellectuel. Tu comprends que tu peux lire un million de livres sur le racisme et le sexisme systémiques et sur tous les autres types d’oppression que tu n’arrives même pas encore à imaginer, mais que tant que ça ne te touche pas dans les tripes, c’est que tu n’as certainement pas commencé ton chemin. Tu captes que se déconstruire, ce n’est pas faire des grands discours et avoir les bons mots pour exprimer une pensée : la pensée militante radicale. Tu captes qu’il y a du vrai dans ce qui t’a été reproché. Tu captes que tu associes des comportements et des manières de penser à des personnes, alors que tu ne les connais pas si bien. Tu captes que tu ne te comportes pas de la même façon avec un corps blanc et avec un corps racisé. Tu captes que tu n’accordes pas la même valeur aux paroles qui sortent des bouches blanches et des bouches racisées. Tu te trouves sale, pleine de préjugés, tout autant que les personnes que tu méprises politiquement et qui te confortent dans l’idée que tu serais dans la bonne case. Après un moment d’apathie, c’est le dégoût de toi-même. Tu ne sais pas quoi en faire. Tu hésites à retourner dans ta bulle. Tu faisais partie des « bonnes personnes ». Mais ta bulle s’est effritée, tu as été éventrée et les fissures ne sont pas faciles à colmater. Alors une fois de plus, tu pousses la porte du garage. Tu remets en question toutes les interactions que tu as, tu apprends un nouveau vocabulaire. Parfois tu fatigues. Tu pensais avoir trouvé un monde où s’émanciper du carcan capitaliste, rationaliste, productiviste et tu as parfois l’impression d’entrer dans un nouveau carcan, lui aussi, plein de règles. Te voilà concentrée à assimiler des nouveaux codes pas si évidents. Ton style vestimentaire, tes façons de penser, de parler ne semblent pas toujours adéquats. Tu as le sentiment de ne pas avoir les bons gestes, de ne pas agir comme il faudrait. Tu cherches à te corriger comme une bonne élève. Tu as parfois la sensation d’un monde policé. Tu ne comprends pas tout. Tu ne te sens pas toujours à ta place. Mais tu ne peux pas pour autant retourner là où tu étais avant. Tu n’as plus le choix. Tu fous un gros coup de pied dans ta bulle. Elle se brise. Ça fait mal. En identifiant tes propres comportements racistes, t’identifies aussi ce que tu as subi avec ton corps assigné femme. Tu captes pourquoi tu ne te sentais pas libre. Tu captes les abus, les contraintes et les agressions sexuelles, les chantages affectifs, les micro-agressions qui te font douter chaque jour de toi-même. Tes boyaux sont à nouveau écartelés dans tous les sens. La bile te monte à la gorge, les images de nombreux abus te reviennent à l’esprit et c’est un nouveau dégoût qui s’empare de toi. Comment est-il possible que toi, qui te pensais si indépendante et forte, t’aies pu accepter toutes ces choses, t’aies été incapable de dire non ? Et si toi tu les as acceptées, qu’en est-il des autres femmes* et des autres personnes minorisées qui n’ont peut-être pas ton caractère, ton éducation, ton filet de sécurité familial ? Là, un chemin très long s’ouvre devant toi et il te fait peur. Tu vois toutes tes relations sous un nouveau prisme et tu comprends qu’il sera aussi difficile de te déconstruire que de mettre fin au patriarcat°

Et pourtant, tu continues. Tu restes la personne de l’action que tu étais. Tu agis, tu essaies, tu expérimentes avec toutes les incroyables personnes qui t’entourent et chaque jour te fait douter un peu plus, tout en te remplissant d’un nouveau sentiment de plénitude, car avec le collectif, tu prends les choses en main, tout le monde tente, collectivement, de se réapproprier la vie. Tu n’es pas sûre d’être dans le juste, cette lettre ouverte est encore suintante, tu as peur qu’elle se rouvre, tu ne peux pas totalement te défaire de la sensation qu’on t’attend au virage pour identifier tes erreurs. Tu as parfois le sentiment que l’ennemi n’est pas l’ordre dominant, mais toi-même. Alors tu agis en tremblant. Et parfois, l’épée s’abat sur toi. L’épée de la pureté politique. Une fois, tu n’as pas su inclure suffisamment de diversité, une autre fois tu as oublié le trigger warning (avertissement au public), une autre fois tu as materné une personne aux agissements douteux, une autre fois tu as exclu des gens à l’aide d’un langage trop militant, une autre fois tu les as exclus avec un langage pas suffisamment inclusif, une autre fois tu as demandé ce qu’il fallait faire avec les agresseurs avant d’avoir posé la question des agresséexs, etc. Et à chaque fois, l’épée revient s’enfoncer un peu plus, elle rouvre la plaie, mais jamais totalement. Ça saigne légèrement, mais la cicatrice se refait et se solidifie toujours plus. Chaque goutte de sang qui sort, c’est un petit pas de plus dans ce long chemin qui va vers la compréhension de ces schémas oppressifs qui t’habitent, alors tu regardes la goutte couler, elle te dégoûte encore un peu, tu en veux à la société de t’avoir inculqué si profondément cette pensée binaire, hiérarchique, oppressive. Mais tu lui pètes la gueule. Tu n’as plus le choix, ta bulle n’existe plus, tu lui as vraiment pété la gueule. Tu te rapproches chaque jour un peu plus des autres, des autres dans toutes leurs diversités et c’est cette diversité qui te nourrit. Alors tu es de moins en moins paralysée. Tu acceptes et tu revendiques de plus en plus les balbutiements collectifs tout en acceptant ces baffes qui font partie du chemin. Tu regardes avec plus de tendresse et de patience ce vaste terrain vague où l’on prend le droit d’hésiter et d’apprendre.

Nous passons notre temps à déléguer aux institutions tous les pans de nos vies, nous avons été dépossédéexs de notre pouvoir politique, de nos possibilités d’agir, dépossédéexs du soin que nous devons porter à nos ainéexs, à nos marginaliséexs, à nos blesséexs. Nous avons été dépossédéexs du savoir sur nos propres corps, sur le vivant, dépossédéexs de tout et nous sommes censéexs savoir comment faire pour reprendre possession de notre vie collective, et comment faire pour bien l’organiser2 ? Non, nous n’avons aucune recette miracle. Mais il nous faut un lieu miraculeux. Un espace de liberté où il nous est permis de rêver à nouveau ensemble pour donner corps à ce rêve. Un espace où nous apprenons à nous sentir légitimes et un espace où nous savons accompagner les autres dans leurs doutes, leurs craintes, leurs peurs. Un espace où nous n’avons plus peur de nommer les émotions, les plus belles comme les plus dures. Un espace où nous arrêtons de nous comparer. Un espace où personne n’est illégal.

Il n’y a pas de recette miracle, il n’y a surtout rien de figé, il n’y a qu’un mouvement perpétuel, ouvert et perméable, où le collectif prend la forme des individus qui le composent. Nous ne voulons pas d’un autre monde, nous voulons une multitude d’autres mondes. Nous ne voulons pas que deux collectifs se ressemblent, nous voulons apprendre les unexs des autres, mais sans appliquer de recette préfabriquée, clés en main. Nous voulons plein de nouveaux mondes, mouvants, étonnants, créatifs, bienveillants et tendres. Et nous voulons pousser plein de portes nouvelles. Même si nous avons des craintes, nous voulons accueillir les questionnements, les balbutiements, les erreurs, pour que chacunexs trouve sa place.

C.


  1. Voir Jean Dutoit en lutte [no 13] pour le récit d’expérience d’une situation proche. 

  2. Sur des manières d’organiser alternativement un collectif : Réapprendre à s’organiser [no 21]. 

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